Femme-liane (Jean-Claude Demay)

Elle la femme-liane la bien-aimée
La très-chérie la toute-douce la très-belle
L’éternelle fiancée aux doigts orchestrant les caresses du cœur
Ô la tendre épousée de mariale Foi
Celle donc qui était qui est et qui sera toujours la même mouvance
Et le lent mouvement découvrant la Lumière
Je l’incante je la bénis je la crée
Du fond des mondes des forêts des cathédrales d’eau
J’épouse ses yeux ses lèvres ses seins la courbe de son ventre de ses épaules l’inclinaison de son axe
Le clinamen ancestral où les galaxies se conjuguent et fusent
Elles s’inclinent et découvrent
Les plaines vertes révélées les enfances bleues qui s’élèvent
Tels les soleils et les myriades d’astres
Et les voyages les pays l’envol terrestre des azurs
Au beau milieu des orgues et des ors à leur centre
Où très-étrangement tournoient les étincelles et les flammes et le foyer le Feu
De notre fin Amour


Jean-Claude Demay, copie du 24 juin 2010