Le visage d'Annick (Jean-Claude Demay)

À Annick


Intermittentiellement illuminés des ciels les plus limpides et des étranges puretés les plus étonnamment cristallines ses yeux immenses et profonds comme les mers virides, les vertes bleuités des vagues aux écumes, ô ses immenses yeux profonds comme la mer

Son sourire éclatant comme les mille hyper-boréales aurores des estivales plaines avec les stridences, les cris retenus au milieu des soleils, des étincelantes splendeurs, des horizons de joie, de liesse, de tendresse

L’ogive de ses cheveux noirs des plus incandescendantes nuits doucement berce avec les calmes, les angéliques sérénités, la paix des astres

Ô la beauté de son visage irradié des édéniques paradis et des stellaires galaxies, des voies lactées emplies des paysages et des êtres, de l’infini des mondes, ô son visage clair, lumière à advenir, ô la beauté de son visage avec en lui la flamme de l’éternel et du plus fin Amour.


Jean-Claude Demay, copie du 11 octobre 2010