Le poème de la quinzaine / fin octobre 2014

Le moderne :

Roland Nadaus, Ne meurs pas !

Ne meurs pas :
j'ai lavé la cuisine ce matin et elle est déjà sale
il vient de me pousser un onzième doigt ne meurs pas !
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L'ancien :

Théodore de Banville, La nuit

À cette heure où les cœurs, d’amour rassasiés,
Flottent dans le sommeil comme de blanches voiles,
Entends-tu sur les bords de ce lac plein d’étoiles
Chanter les rossignols aux suaves gosiers ?
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La trouvaille :

Eugénie de Guérin, Litanies de la tristesse

Ô Christ, qui êtes venu pour souffrir, ayez pitié de ma tristesse.
Ô Christ, qui avez pris sur vous nos douleurs,
Ô Christ, qui avez été délaissé en naissant,
Ô Christ, qui avez vécu sur la terre étrangère,
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Le poème de la quinzaine / début octobre 2014

Le moderne :

Gilles Baudry, Brocéliande

Trouve des mots
qui soient des portes
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L'ancien :

Arthur Rimbaud, Aube

J’ai embrassé l’aube d’été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché
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La trouvaille :

Évelyne Laurence, L’étreinte de la terre

Je suis cette colline amoureuse d’un lac
Jusqu’à fondre en ses eaux sa couronne d’ombrages,
Je suis la terre heureuse et chaude du rivage
Qui boit l’effervescence au baiser du ressac.
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