Le poème de la quinzaine / fin juillet 2015

Le moderne :

Alain Borne, Mes lèvres ne peuvent plus s’ouvrir

Mes lèvres ne peuvent plus s’ouvrir
que pour dire ton nom
baiser ta bouche
te devenir en te cherchant.
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L’ancien :

Paul Valéry, Été

Été, roche d’air pur, et toi, ardente ruche,
Ô mer ! Éparpillée en mille mouches sur
Les touffes d’une chair fraîche comme une cruche,
Et jusque dans la bouche où bourdonne l’azur
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La trouvaille :

Henri Cazalis, Remembrance

Et il fut donc un temps, où nous nous aimions tous les deux, où je respirais la fleur de tes lèvres, — un temps où nous n’aurions pu croire que ce temps-là dût finir !
Notre amour était un merveilleux monde, un monde au delà des mondes
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Le poème de la quinzaine / début juillet 2015

Le moderne :

Yves Namur, Laisse-moi te parler

Laisse-moi te parler
Comme on parle à un chien battu ou à un frère,
Laisse-moi te parler
D’un temps que je n’ai pas vraiment connu,
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L’ancien :

Paul-Jean Toulet, Dans le lit…

Dans le lit vaste et dévasté
J’ouvre les yeux près d’elle ;
Je l’effleure : un songe infidèle
L’embrasse à mon côté.
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La trouvaille :

Émile Nelligan, Sérénade triste

Comme des larmes d’or qui de mon cœur s’égouttent,
Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes.
Vous tombez au jardin de rêve où je m’en vais,
Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais.
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