Il... (Emmanuel Le Peillet)

Il allait son chemin
Comme on va dans la Vie
Sans besoin, sans envie,
Sans penser à demain...

Il vivait son destin
Sans âme et sans patrie,
La bourse dégarnie
Et le regard éteint !

Il avait fui le monde
Et la joyeuse ronde
Que tournent les gamins

« Il » c’était un grand-père
Farouche, solitaire,
De l’amour plein les mains.


Emmanuel Le Peillet (barde Taldirig), L’Aube crépusculaire, 1998