Le poème de la quinzaine / début septembre 2017

Le moderne :

Marie-Josée Desvignes, Requiem

C’est un ciel de braise à perte de vue – au-dessus d’une mer sombre, agitée – l’écume des vagues – l’aube – c’est une foule anonyme pressée sur la colline, leurs pieds nus dans le sable – leurs sillons irréguliers – grain sombre, précieux – les nuages – ensemble – une tempête s’annonce – orchestration sauvage – juste, juste avant, c’est la nuit – Une femme – brune, cheveux relevés – scrute l’horizon – son sourire se perd dans le noir – elle croise ses mains – elle écoute la mer – couleurs profondes, mots-sources, déjà entendus d’elle.
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L’ancien :

Victor Hugo, Demain, dès l’aube…

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
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La trouvaille :

Jean-Antoine de Baïf, Ô ma belle rebelle

Ô ma belle rebelle,
Las, que tu m’es cruelle !
Ou quand d’un doux souris,
Larron de mes espris
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