Le poème de la quinzaine / début janvier 2018

Le moderne :

Aimé Césaire, Voici au bout de ce petit matin

Et voici au bout de ce petit matin ma prière virile
que je n’entende ni les rires ni les cris, les yeux fixés
sur cette ville que je prophétise, belle,
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L’ancien :

Paul Claudel, Ténèbres

Je suis ici, l’autre est ailleurs, et le silence est terrible :
Nous sommes des malheureux et Satan nous vanne dans son crible.
Je souffre, et l’autre souffre, et il n’y a point de chemin
Entre elle et moi, de l’autre à moi point de parole ni de main.
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La trouvaille :

Damoclès Vieux, L’ombre

L’ombre calme du soir entre dans ton salon :
N’allume pas encor ta lampe familière.
Dans tes yeux imprégnés de ton amour profond,
L’adieu divin du jour laisse un peu de lumière
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