tag:blogger.com,1999:blog-70268442991144872902024-03-13T03:22:05.001+01:00Poèmes à lire<strong>LE POÈME DE LA QUINZAINE</strong> <br>
Tous les 15 du mois, une sélection de grands poèmes pour (re)découvrir la poésie de langue françaiseRédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comBlogger495125tag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-63240924317115077542023-03-15T11:30:00.004+01:002023-03-15T11:30:00.158+01:00Le poème de la quinzaine / mars 2023<h3>Le moderne :</h3>
<p>Aurélien Buraud, <i>La vie d’après</i></p>
<blockquote>
La vie d’après.<br />
Tu auras des pleurs, mille pleurs, et puis des larmes noires accrochées aux paupières. Et tu auras des nuits, sans lune et sans lumière, où ton cri silencieux vomira son écume. Et tu penseras à elle, et tu penseras à lui, et tu ne penseras plus.<br />
<i><a href="https://www.parlonsanges.com/post/la-vie-d-apr%C3%A8s" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Victor Hugo, <i>Booz endormi</i></p>
<blockquote>
Booz s’était couché de fatigue accablé ;<br />
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;<br />
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;<br />
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.<br />
<i><a href="http://www.florilege.free.fr/florilege/hugo/boozendo.htm" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Louise de Vilmorin, <i>Eau-de-vie ! Au-delà !</i></p>
<blockquote>
Eau-de-vie ! Au-delà !<br />
À l’heure du plaisir,<br />
Choisir n’est pas trahir,<br />
Je choisis celui-là.<br />
<i><a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/eau-de-vie-au-dela" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-17063820211072457952023-02-14T16:00:00.003+01:002023-02-14T16:00:00.171+01:00Le poème de la quinzaine / février 2023<h3>Le moderne :</h3>
<p>Thierry Mathiasin, <i>Ces rivières dans la tête</i></p>
<blockquote>
Ces rivières dans la tête qui ne s’assèchent jamais avec ce goût de boue sur les lèvres,<br />
le sable vaseux des yeux, les veines enchevêtrées dans une matrice éventrée obstruant la gorge quand des poches de cris étouffés hantent son lit, déposant des pierres insouciantes sur la berge des vies dévastées<br />
<i><a href="https://ledixvins.blog/2022/10/29/thierry-mathiasin-ces-rivieres-dans-la-tete-qui-ne-sassechent-jamais/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Marie Noël, <i>Stabat Mater dolorosa</i></p>
<blockquote>
L'heure m'éveille. Il est minuit...<br />
Mon Dieu, peut-être cette nuit,<br />
Mon fils à cette heure est mort.<br />
<i><a href="https://poetessesdelagrandeguerre.blog4ever.com/noel-marie-ii-chant-de-la-compassion" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Alain Grandbois, <i>Ces murs protecteurs</i></p>
<blockquote>
Ces murs protecteurs<br />
et ce plafond fraternel<br />
et ces trous d’ombre et cette grande ombre<br />
et ce plancher de fer<br />
et moi sous mes seuls cheveux<br />
<i><a href="https://francais.agonia.net/index.php/poetry/14067233/Ces_murs_protecteurs" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-35797146847098125792023-01-14T11:00:00.003+01:002023-01-14T11:00:00.165+01:00Le poème de la quinzaine / janvier 2023<h3>Le moderne :</h3>
<p>Domi Bergougnoux, <i>Homme ébloui</i></p>
<blockquote>
Il a résisté à l’invasion des rumeurs sous son crâne<br />
il a émoussé le tranchant froid des jours<br />
Sur son chemin jalonné de chutes<br />
il a joué avec la mort<br />
<i><a href="https://laboucheaoreilles.wordpress.com/2022/10/13/des-poemes-de-domi-bergougnoux/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Pierre de Ronsard, <i>Vous ruisseaux...</i></p>
<blockquote>
Vous ruisseaux, vous rochers, vous antres solitaires,<br />
Vous chênes, héritiers du silence des bois,<br />
Entendez les soupirs de ma dernière voix,<br />
Et de mon testament soyez présents notaires.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=ronsard/vous-ruisseaux-vous-rochers-vous-antres-solitaires" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Vincent La Soudière, <i>Qui a crié ?</i></p>
<blockquote>
Ma bien-aimée est noire » comme la nuit, mais sa beauté resplendit comme douze étoiles. Mille clartés qui ont dissipé la ténèbre intenable.<br />
Qui a crié ? J’ai entendu un cri aussi sonore que mille bracelets s’entrechoquant.<br />
<i><a href="https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2006/07/vincent_la_soud.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-70850030780647411152022-10-15T12:00:00.001+02:002022-10-15T12:00:00.171+02:00 Le poème de la quinzaine / octobre 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Claude Cailleau, <i>Retour au Port-Louis</i></p>
<blockquote>
Sur la digue le soir, des silhouettes tanguent comme autrefois dans mon souvenir. Le vent venu avec le flux lève l’odeur du goémon épaissi de ténèbres.<br />
C’était dans les années soixante. Ils habitaient une petite maison blanche, tout au bout de la digue, face aux colères de l’hiver. Les soirs de tempête, les murs et les toits enveloppés d’embruns luisaient sinistrement ; et l’on aurait juré que, dans l’ombre fluide, la mer franchissait le rempart des maisons.<br />
<i><a href="https://les-amis-de-la-rue-ventura.over-blog.com/2021/04/dire-la-poesie.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Louis Aragon, <i>Elsa au miroir</i></p>
<blockquote>
C’était au beau milieu de notre tragédie<br />
Et pendant un long jour assise à son miroir<br />
Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir<br />
Ses patientes mains calmer un incendie<br />
C’était au beau milieu de notre tragédie<br />
<i><a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/elsa-au-miroir" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Lazare de Selve, <i>Sur le passage du torrent de Cédron</i></p>
<blockquote>
Tandis que le torrent des passions mondaines<br />
Emporte nos esprits dans la mer des malheurs,<br />
Le Sauveur pour souffrir un torrent de douleurs<br />
Traverse du torrent les ondes inhumaines.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=selve/sur-le-passage-du-torrent-de-cedron" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-74791643762426438612022-10-02T10:26:00.003+02:002022-10-02T10:26:28.857+02:00Le poème de la quinzaine / septembre 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Édouard Glissant, <i>Le grand midi</i></p>
<blockquote>
Puis le soleil, ce seul royaume. Qui était la terre d’enfance, qui l’est si simplement. Tout ce temps blessé, pour en venir au secret du sel qu’une île porte. C’est grande ambition de vouloir qualifier le temps. Chacun ne fait que tendre cet espace en lui, où se résume son mot, où sa lumière bruit.<br />
<i><a href="http://www.barapoemes.net/archives/2019/09/01/37604109.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>François de Malherbe, <i>Sur la mort de son fils</i></p>
<blockquote>
Que mon fils ait perdu sa dépouille mortelle,<br />
Ce fils qui fut si brave, et que j’aimai si fort,<br />
Je ne l’impute point à l’injure du sort,<br />
Puisque finir à l’homme est chose naturelle.<br />
<i><a href="http://www.verse.fr/show.php?table=poems&id=814" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Pierre Emmanuel, <i>Babel (extrait)</i></p>
<blockquote>
Car ce jour est un jour d’années : le jour de toutes tes années.<br />
Tu n’es assis que depuis une heure et c’est déjà ton plein été<br />
Déjà le premier soleil roux, le fruit mûr à la pulpe d’automne<br />
Il te faudra mourir tout à l’heure : vaut-il la peine de courir de-ci de-là<br />
Pour expirer sur un lit de hasard ou en chemin vers l’ultime mirage ?<br />
<i><a href="https://constellation7.wordpress.com/2017/10/28/un-poeme-de-pierre-emmanuel/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-58817616015183941932022-08-15T12:12:00.004+02:002022-08-15T12:49:35.199+02:00Le poème de la quinzaine / août 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Jean Pérol, <i>Comme est loin la montagne</i></p>
<blockquote>
Comme est loin la montagne où tu fus de ce monde<br />
comme est loin l’incendie le satin des grands lacs<br />
le corps en est déjà frappé et perd son peu de force<br />
d’être déjà si loin de ce qui fut si neuf<br />
<i><a href="http://longueroye.free.fr/pos3per1.php" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Joachim du Bellay, <i>Le marinier</i></p>
<blockquote>
Comme le marinier, que le cruel orage<br />
A longtemps agité dessus la haute mer,<br />
Ayant finalement à force de ramer<br />
Garanti son vaisseau du danger du naufrage<br />
<i><a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/comme-le-marinier-que-le-cruel-orage" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Hélène Picard, <i>La Vie</i></p>
<blockquote>
Je crus à la fierté d’un certain déshonneur,<br />
Aux ferveurs de vermouth, aux rêves des lanternes<br />
À ce rouge as d’amour, à ce riche as de cœur<br />
Beau comme l’incendie, l’échafaud, les casernes…<br />
<i><a href="https://poemesxx.tumblr.com/post/106787066368/helene-picard-la-vie" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-78174740633544318072022-07-15T11:00:00.026+02:002022-07-15T11:00:00.161+02:00Le poème de la quinzaine / juillet 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Jean-Yves Masson, <i>Es ist worden spät</i></p>
<blockquote>
Nous sommes venus tard et les chemins mentaient<br />
qui promettaient une lumière au prix des cendres.<br />
Les routes étaient sombres et les forêts brûlaient<br />
là-bas, dans le déclin du jour amer.<br />
<i><a href="http://www.unnecessairemalentendu.com/archive/2018/12/28/jean-yves-masson-es-ist-worden-spat-6116444.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Saint-John Perse, <i>Etroits sont les vaisseaux</i></p>
<blockquote>
Amants, ô tard venus parmi les marbres et les bronzes, dans l’allongement des premiers feux du soir,<br />
Amants qui vous taisiez au sein des foules étrangères,<br />
Vous témoignerez aussi ce soir en l’honneur de la Mer<br />
<i><a href="https://www.poemestexteschoisis.com/2016/08/saint-john-perse-amers-ix-etroits-sont.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Rosemonde Gérard, <i>Le sommeil</i></p>
<blockquote>
Tout s’endort à son tour : le nuage et la branche,<br />
La fleur, à l’instant même où respire le fruit,<br />
La semaine, aussitôt que sonne le dimanche,<br />
L’été, pendant l’hiver, le jour, pendant la nuit.<br />
<i><a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-sommeil" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-43781214243552355442022-06-15T10:31:00.028+02:002022-06-15T10:31:00.194+02:00Le poème de la quinzaine / juin 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Jacques Réda, <i>Amen</i></p>
<blockquote>
Nul seigneur je n’appelle, et pas de clarté dans la nuit.<br />
La mort qu’il me faudra contre moi, dans ma chair, prendre comme une femme,<br />
Est la pierre d’humilité que je dois toucher en esprit,<br />
Le degré le plus bas, la séparation intolérable<br />
<i><a href="https://constellation7.wordpress.com/2017/12/08/amen-jacques-reda/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Charles Baudelaire, <i>À une passante</i></p>
<blockquote>
La rue assourdissante autour de moi hurlait. <br />
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, <br />
Une femme passa, d’une main fastueuse <br />
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet <br />
<i><a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fleurs_du_mal/1868/%C3%80_une_passante" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Gabrielle Basset d’Auriac, <i>La belle au bois dormant</i></p>
<blockquote>
Que j’ai longtemps dormi !.. Dix ans, cent ans peut-être ?<br />
Quel baiser a touché mes lèvres et mes yeux ?<br />
Comme le jour est pur ! Qu’on ouvre la fenêtre !<br />
Comme j’avais perdu le souvenir des cieux !<br />
<i><a href="https://www.paperblog.fr/5630495/gabrielle-basset-d-auriac-la-belle-au-bois-dormant/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-12319343338019091752022-05-15T10:00:00.002+02:002022-05-15T10:00:00.189+02:00Le poème de la quinzaine / mai 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Ile Eniger, <i>D’une île, l’autre</i></p>
<blockquote>
J’échappe. Je ne suis à personne. Fugitive dans ma maison. J’écris la terre, mon nom en bas.<br />
Rails, histoires truquées, petites attitudes, petites certitudes, pauvres engagements, gestes étriqués, mensonges hideux, je laisse.<br />
<i><a href="http://insula.over-blog.net/2022/02/d-une-ile-l-autre.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Estienne Jodelle, <i>Comme un qui s’est perdu</i></p>
<blockquote>
Comme un qui s’est perdu dans la forest profonde<br />
Loing de chemin, d’oree et d’adresse, et de gens :<br />
Comme un qui en la mer grosse d’horribles vens,<br />
Se voit presque engloutir des grans vagues de l’onde<br />
<i><a href="https://constellation7.wordpress.com/2017/10/30/comme-un-qui-sest-perdu-estienne-jodelle/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Ary Renan, <i>Vers l’idéal</i></p>
<blockquote>
Voici l’hiver sur nous, et la mer qui se fane<br />
A perdu sa couleur comme un beau champ de lin,<br />
La tourmente a voilé le miroir opalin<br />
Des golfes, et terni leur émail diaphane. <br />
<i><a href="https://www.anthologiablog.com/post/portrait-d-ary-renan-le-m%C3%A9sestim%C3%A9" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-53858276374099116522022-02-17T11:22:00.005+01:002022-02-17T11:22:51.182+01:00Le poème de la quinzaine / février 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Jean-Claude Villain, <i>Treize stations</i></p>
<blockquote>
Tu tends vers la cime de ton arbre. On t’a scié les branches. Tu n’es plus que l’échalas de toi tendu vers le ciel. Tes pousses elles-mêmes coupées. Lit de fertile pourriture.<br />
<i><a href="https://www.printempsdespoetes.com/Jean-Claude-Villain" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Alfred de Musset, <i>Lucie</i></p>
<blockquote>
Mes chers amis, quand je mourrai, <br />
Plantez un saule au cimetière. <br />
J’aime son feuillage éploré ; <br />
La pâleur m’en est douce et chère, <br />
Et son ombre sera légère <br />
À la terre où je dormirai<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=musset/lucie" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Marie de Régnier, <i>Petite morte</i></p>
<blockquote>
Sur ton sein ténébreux, enfant triste endormie, <br />
Ô Terre ! je repose, et serre entre mes bras <br />
La poupée aux yeux peints qui fut ma seule amie <br />
Et qui sait mes secrets, qu’elle ne dira pas.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=houville/petite-morte" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-5641442889798828632022-01-15T17:46:00.005+01:002022-01-20T19:56:11.812+01:00Le poème de la quinzaine / janvier 2022<h3>Le moderne :</h3>
<p>Quentin Baffreau, <i>Nuit</i></p>
<blockquote>
Fenêtre de la nuit d’où naissent les montagnes. <br />
Le chêne dévoile en même temps le grimpereau sur le tronc et la rosace qui conquiert la couleur sur le mur. <br />
Le manège s’éteint. On n'entend plus qu'un sifflement d'enfant. <br />
Devenir noir, les roches brunes, la dérobée de la terre dans l’oubli. <br />
La nuit monte.<br />
<i><a href="https://lapageblanche.com/le-depot/le-prix-spirit/le-prix-spirit-de-lpb" target="_blank">Source</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Marceline Desbordes-Valmore, <i>Les roses de Saadi</i></p>
<blockquote>
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ; <br />
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes <br />
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=desbordes/les-roses-de-saadi" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Rainer Maria Rilke, <i>Quatrain Valaisan</i></p>
<blockquote>
Pays silencieux dont les prophètes se taisent, <br />
pays qui prépare son vin ; <br />
où les collines sentent encore la Genèse <br />
et ne craignent pas la fin !<br />
<i><a href="https://www.lieder.net/lieder/get_text.html?TextId=13584" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-89269262546254246432021-12-15T19:50:00.003+01:002021-12-15T19:51:43.137+01:00Le poème de la quinzaine / décembre 2021<h3>Le moderne :</h3>
<p>Estelle Fenzy, <i>Des mots</i></p>
<blockquote>
Ce ne sont pas mes lèvres<br />
que tu embrasses<br />
- seulement des mots<br />
Avant que leur chant ne s'éteigne<br />
comme les cheveux des fontaines<br />
<i><a href="http://le-capital-des-mots.over-blog.fr/2016/01/le-capital-des-mots-estelle-fenzy.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Charles Péguy, <i>Tapisserie de sainte Geneviève</i></p>
<blockquote>
Comme elle avait gardé les moutons à Nanterre,<br />
On la mit à garder un bien autre troupeau,<br />
La plus énorme horde où le loup et l’agneau<br />
Aient jamais confondu leur commune misère.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?plaquette=peguy/la_tapisserie_de_sainte_genevieve_et_de_jeanne_d_arc" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Roger-Arnould Rivière, <i>Je sais la caresse du petit matin</i></p>
<blockquote>
Je sais la caresse du petit matin, l’aplomb brutal de midi, la sournoise inversion du soir<br />
je sais le vertigineux à-pic de la nuit et l’accablante horizontalité du jour<br />
je sais les hauts et les bas, les hauts d’où l’on retombe à coup sûr, les bas dont on ne se relève pas<br />
<i><a href="https://schabrieres.wordpress.com/2013/08/04/roger-arnould-riviere-je-sais-la-caresse-du-petit-matin/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-34033833314220419452021-11-15T10:00:00.001+01:002021-11-15T10:00:00.163+01:00Le poème de la quinzaine / novembre 2021<h3>Le moderne :</h3>
<p>Claude Cailleau, <i>Tombeau d’Alain Bosquet</i></p>
<blockquote>
La nuit tombe, le soir se fait tendre et murmure ;<br />
la vitre accueille encore un reste de clarté ;<br />
le jardin se referme, une cloche au loin tinte<br />
et le monde s’endort, la conscience tranquille. <br />
<i><a href="https://les-amis-de-la-rue-ventura.over-blog.com/2021/09/n-oubliez-pas-le-poete.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Saint-John Perse, <i>Chanson</i></p>
<blockquote>
Mon cheval arrêté sous l'arbre plein de tourterelles, je siffle un sifflement si pur, qu'il n'est promesses à leurs rives que tiennent tous ces fleuves. Feuilles vivantes au matin sont à l'image de la gloire)... <br />
<i><a href="https://www.poesie.net/perse1.htm" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Hélène Vacaresco, <i>Il passa</i></p>
<blockquote>
Il passa ! J'aurais dû sans doute<br />
Ne point paraître en son chemin ;<br />
Mais ma maison est sur sa route,<br />
Et j'avais des fleurs dans la main.<br />
<i><a href="https://litterature-et-commentaires.blogspot.com/2018/07/il-passa-poeme-de-helene-vacaresco-1864.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-75259772122229293552021-10-15T10:00:00.001+02:002021-10-15T10:00:00.231+02:00Le poème de la quinzaine / octobre 2021<h3>Le moderne :</h3>
<p>Josette Hersent, <i>Dès le premier instant</i></p>
<blockquote>
Dès le premier instant, mon âme fut troublée<br />
Pourquoi suis-je venue, pourquoi suis-je restée…<br />
Avez-vous seulement perçu cet abandon<br />
De l’âme qui se sait rentrée à la maison ?<br />
<i><a href="https://josettehersent.wordpress.com/2020/11/15/des-le-premier-instant-recueil-intemporel/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Alphonse de Lamartine, <i>L’automne</i></p>
<blockquote>
Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !<br />
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !<br />
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature<br />
Convient à la douleur et plaît à mes regards !<br />
<i><a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lautomne" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Jean-Baptiste Chassignet, <i>Le Mespris de la vie et consolation contre la mort</i></p>
<blockquote>
Assies toy sur le bort d’une ondante riviere<br />
Tu la verras fluer d’un perpetuel cours,<br />
Et flots sur flots roulant en mille & mille tours<br />
Descharger par les préz son humide carriere.<br />
<i><a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Mespris_de_la_vie_et_consolation_contre_la_mort/%C2%AB_Assies_toy_sur_le_bort_d%E2%80%99une_ondante_riviere_%C2%BB" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-38485370548083395502021-09-28T10:54:00.011+02:002021-09-28T11:11:50.225+02:00Le poème de la quinzaine / septembre 2021<h3>Le moderne :</h3>
<p>Édouard Glissant, <i>Le premier jour</i></p>
<blockquote>
La boue des mornes descend rougir les coutelas. Présence, ô flots!<br />
Un homme en son discours régit les brumes des flambeaux, il voit<br />
L’image qu'ont levée sa poitrine, ses mots. Il noue la nuit parmi les cannes et les eaux. Il dit l'argile sur le corps, et puis ce mot.<br />
Il crie.<br />
<i><a href="http://www.barapoemes.net/archives/2015/09/01/32565190.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Marie Noël, <i>Le Prêtre. Les angoisses</i></p>
<blockquote>
Êtes-vous là, mon Dieu ? Moi, votre pauvre prêtre<br />
Qu’un jour hors du bonheur votre voix appela,<br />
Me voici comme alors devant Vous, ô mon Maître.<br />
Mais Vous que j’ai suivi, Seigneur, êtes-vous là ? <br />
<i><a href="https://poeme.a-lire.fr/2000/09/le-pretre-les-angoisses-marie-noel.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Roger-Arnould Rivière, <i>Je sais la caresse du petit matin</i></p>
<blockquote>
Je sais la caresse du petit matin, l’aplomb brutal de midi, la sournoise inversion du soir<br />
je sais le vertigineux à-pic de la nuit et l’accablante horizontalité du jour<br />
je sais les hauts et les bas, les hauts d’où l’on retombe à coup sûr, les bas dont on ne se relève pas<br />
<i><a href="https://schabrieres.wordpress.com/2013/08/04/roger-arnould-riviere-je-sais-la-caresse-du-petit-matin/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-23005746464903184272020-10-15T11:00:00.021+02:002021-09-28T13:50:50.493+02:00Le poème de la quinzaine / octobre 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Yves Bonnefoy, <i>Passant auprès du feu</i></p>
<blockquote>
Je passais près du feu dans la salle vide<br />
Aux volets clos, aux lumières éteintes,<br />
Et je vis qu’il brûlait encore, et qu’il était même<br />
En cet instant à ce point d’équilibre<br />
<i><a href="https://www.poeticous.com/yves-bonnefoy/passant-aupres-du-feu" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Guillaume Apollinaire, <i>Vendémiaire</i></p>
<blockquote>
Hommes de l’avenir souvenez-vous de moi<br />
Je vivais à l’époque où finissaient les rois<br />
Tour à tour ils mouraient silencieux et tristes<br />
Et trois fois courageux devenaient trismégistes<br />
<i><a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Vend%C3%A9miaire" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Cécile Périn, <i>Dans le labyrinthe</i></p>
<blockquote>
Je ne veux désormais que l’ombre et la douleur.<br />
Pour que vers mon ami je marche plus légère,<br />
De tout ce qui fut doux j’ai dépouillé mon cœur<br />
Tout palpitant encor de bonheurs éphémères.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=perin/dans-le-labyrinthe" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-56932312004266306802020-09-26T16:27:00.000+02:002020-09-26T16:27:15.977+02:00Le poème de la quinzaine / septembre 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Isabelle Callis-Sabot, <i>Poème courtois</i></p>
<blockquote>
Je maudis mon bonheur, vous sentant malheureuse,<br />
Je refuse d’aimer, vous sachant sans amour,<br />
J’ai peur de m’endormir, songeant à vos nuits creuses,<br />
Je crains de m’éveiller, voyant vos sombres jours<br />
<i><a href="http://www.isabelle-callis-sabot.net/archives/2019/04/10/37247778.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Paul-Jean Toulet, <i>Contrerimes</i></p>
<blockquote>
Dans le silencieux automne<br />
D’un jour mol et soyeux,<br />
Je t’écoute en fermant les yeux,<br />
Voisine monotone.<br />
<i><a href="http://www.florilege.free.fr/florilege/toulet/danslesi.htm" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Charles Maurras, <i>Le colloque des morts</i></p>
<blockquote>
Les compagnons deviennent rares.<br />
Ô chers témoins du souvenir,<br />
Qu’est le destin qui nous sépare<br />
Et saura-t-il nous réunir ?<br />
<i><a href="http://www.cyrano.net/non-classe/le-colloque-des-morts-charles-maurras-5244/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-1781242408821165552020-08-15T11:00:00.014+02:002020-08-15T11:00:07.938+02:00Le poème de la quinzaine / août 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Charles Le Quintrec, <i>Qu’amour vienne</i></p>
<blockquote>
Qu’amour vienne et me parle<br />
Un arbre nu navigue<br />
Il n’est d’autre musique<br />
Qui ne sorte d’un saule<br />
<i><a href="https://arbrealettres.wordpress.com/2018/06/20/quamour-vienne-charles-le-quintrec/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Arthur Rimbaud, <i>Ophélie</i></p>
<blockquote>
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles<br />
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,<br />
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…<br />
– On entend dans les bois lointains des hallalis.<br />
<i><a href="https://www.poetica.fr/poeme-1034/arthur-rimbaud-ophelie/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Élisa Mercœur, <i>Vivre sa vie</i></p>
<blockquote>
Ne jamais redouter le temps qui nous entraîne,<br />
Attendre sans effroi son rappel vers les cieux,<br />
Chaque jour détacher un anneau de sa chaîne,<br />
Mourir sans exhaler des regrets pour adieux ;<br />
<i><a href="https://www.mon-poeme-damour.com/poesie-vivre-sa-vie-sans-nul-regret/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-30657476487121722852020-07-15T11:00:00.000+02:002020-07-15T11:00:05.313+02:00Le poème de la quinzaine / juillet 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Pierre Judide, <i>Psaume 89</i></p>
<blockquote>
Voici le psaume montant des entrailles du temps,<br />
le psaume des peuples en marche<br />
et des éclatements.<br />
Rouges noirs les jours de rage,<br />
<i><a href="http://judide.blogspot.com/2018/10/incantations-des-temps-et-des-legendes.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Victor Segalen, <i>Éloge et pouvoir de l’absence</i></p>
<blockquote>
Je ne prétends point être là, ni survenir à l’improviste, ni paraître en habits et chair, ni gouverner par le poids visible de ma personne, <br />
<i><a href="http://www.florilege.free.fr/florilege/segalen/elogeetp.htm" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Marie de Régnier, <i>Poème funèbre</i></p>
<blockquote>
Lorsque vous m’étendrez au bûcher de santal,<br />
Avant que je devienne une cendre légère<br />
Éloignez de mes doigts l’obole de métal.<br />
Je veux que ce qui fut ma grâce passagère<br />
<i><a href="https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2012/12/20-d%C3%A9cembre-1875-naissance-de-marie-de-r%C3%A9gnier.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-5634381061047204452020-06-15T10:00:00.000+02:002020-06-15T10:00:03.772+02:00Le poème de la quinzaine / juin 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Cécile Coulon, <i>Bientôt, Eyzahut</i></p>
<blockquote>
Tu as éparpillé des morceaux de mes ancêtres dans tes vallées <br />
sur tes flancs les chevaux endormis ne voient pas ceux <br />
qui montent <br />
ton cimetière au bord d’une vieille église <br />
<i><a href="https://poeme.a-lire.fr/1990/06/bientot-eyzahut-cecile-coulon.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Gérard de Nerval, <i>Delfica</i></p>
<blockquote>
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance, <br />
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs, <br />
Sous l’olivier, le myrthe ou les saules tremblants, <br />
Cette chanson d’amour... qui toujours recommence ! <br />
<i><a href="https://short-edition.com/fr/classique/gerard-de-nerval/delfica" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Lazare de Selve, <i>Sur la prise de Jésus-Christ</i></p>
<blockquote>
Sont-ce là, ô Époux, les liens amoureux <br />
Qui vous devaient lier avec votre amoureuse ? <br />
Ces armes que je vois, & cette torche affreuse <br />
Est-ce là hyménée, & vos traits, & vos feux ? <br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=selve/sur-la-prise-de-jesus-christ" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-67793002604118566692020-05-15T11:00:00.000+02:002020-05-15T11:00:19.570+02:00Le poème de la quinzaine / mai 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Frédéric Tison, <i>Heures</i></p>
<blockquote>
Il y a autre chose que le vent dans le vent qui s’en va.<br />
Il y a l’heur et le malheur de tes voix, il y a des yeux clairs, des mondes et des corps, des milliers de tendresses.<br />
Il y a d’autres mondes, d’autres corps — et l’amour et son corps<br />
<i><a href="http://longueroye.free.fr/pos35ft.php" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Alphonse de Lamartine, <i>L’Hymne de la nuit</i></p>
<blockquote>
Le jour s’éteint sur tes collines,<br />
Ô terre où languissent mes pas !<br />
Quand pourrez-vous, mes yeux, quand pourrez-vous, hélas !<br />
Saluer les splendeurs divines<br />
Du jour qui ne s’éteindra pas ?<br />
<i><a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Harmonies_po%C3%A9tiques_et_religieuses/%C3%A9d._1860/L%E2%80%99Hymne_de_la_Nuit" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Joyce Mansour, <i>Le soleil dans le capricorne</i></p>
<blockquote>
Trois jours de repos<br />
Pourquoi pas la tombe<br />
J’étouffe sans ta bouche<br />
L’attente déforme l’aube prochaine<br />
<i><a href="https://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/11/anthologie-posi.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-34594081498955341422020-04-15T11:00:00.000+02:002020-04-15T11:00:03.575+02:00Le poème de la quinzaine / avril 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Marcel Moreau, <i>Tombeau pour les enténébrés</i></p>
<blockquote>
Au sortir du gouffre, l’avaricieuse lumière,<br />
Hépatique et fuyante…<br />
Je ne sais quelle affliction d’un ciel<br />
Qui ne sait plus s’ouvrir,<br />
Ni rire, ni bleuir…<br />
<i><a href="http://www.tiensetc.org/tombeau-pour-les-entenebres-extrait-a5001501" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Paul Verlaine, <i>Le ciel</i></p>
<blockquote>
Le ciel est, par-dessus le toit,<br />
Si bleu, si calme !<br />
Un arbre, par-dessus le toit<br />
Berce sa palme.<br />
<i><a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Sagesse_(1902)/%C2%AB_Le_ciel_est,_par-dessus_le_toit_%C2%BB" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Sabine Sicaud, <i>Douleur, je vous déteste</i></p>
<blockquote>
Douleur, je vous déteste ! Ah ! que je vous déteste !<br/>
Souffrance, je vous hais, je vous crains, j’ai l’horreur <br/>
De votre guet sournois, de ce frisson qui reste <br/>
Derrière vous, dans la chair, dans le cœur...<br />
<i><a href="https://www.sabine-sicaud.com/oeuvres-de-sabine-sicaud/recueil-posthume/-douleur-je-vous-deteste/107-douleur-je-vous-deteste.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-10664276509145166232020-03-10T11:00:00.000+01:002020-03-10T11:00:02.441+01:00Le poème de la quinzaine / mars 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Tristan Cabral, <i>Des petits hommes</i></p>
<blockquote>
des pluies de petits hommes ont envahi les rues<br />
des hommes de proie ont envahi les plages<br />
<i><a href="http://lafreniere.over-blog.net/2018/01/des-petits-hommes.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Jean de Meung, <i>Éloge de la pauvreté</i></p>
<blockquote>
Non, richesse ne rend pas riche <br />
Celui qui la place en trésors. <br />
Car seul le contentement <br />
Fait vivre l’homme richement. <br />
<i><a href="https://www.moyenagepassion.com/index.php/moyen-age/musique-medieval-historique-fantaisie-celtique/jean-de-meung/" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Léon Dierx, <i>Au jardin</i></p>
<blockquote>
Le soir fait palpiter plus mollement les plantes<br />
Autour d’un groupe assis de femmes indolentes<br />
Dont les robes, ainsi que d’amples floraisons,<br />
D’une blanche harmonie argentent les gazons.<br />
<i><a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/au-jardin" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-42669408495207719862020-02-15T10:00:00.000+01:002020-02-15T10:00:14.645+01:00Le poème de la quinzaine / février 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Pierre Oster, <i>La terre</i></p>
<blockquote>
La terre, les rochers... Les rochers, les maisons, la nuit même,<br />
La nuit, la plaine et la mer fondent un savoir proche des murs.<br />
Puis, là-bas, le soleil masque sa solitude avec la nudité des choses, <br />
Brise le ciel des flaques, échafaude un bûcher sur un lac.<br />
<i><a href="http://www.maulpoix.net/oster.htm" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Maurice de Guérin, <i>Glaucus</i></p>
<blockquote>
Non, ce n’est plus assez de la roche lointaine<br />
Où mes jours, consumés à contempler les mers,<br />
Ont nourri dans mon sein un amour qui m’entraîne<br />
À suivre aveuglément l’attrait des flots amers.<br />
<i><a href="http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=deguerin/glaucus" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Valentine de Saint-Point, <i>Triptyque de ma mort</i></p>
<blockquote>
Lorsque j’aurai cessé d’interroger en vain, —<br />
Toujours, l’impénétrable et sinistre mystère,<br />
Du chaos au néant, de la graine au levain,<br />
Des hommes et des dieux, du soleil, de la terre<br />
<i><a href="https://poeme.a-lire.fr/1979/08/triptyque-de-ma-mort-valentine-de-saint.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7026844299114487290.post-27698622277822887902020-01-15T10:00:00.000+01:002020-01-15T10:00:00.235+01:00Le poème de la quinzaine / janvier 2020<h3>Le moderne :</h3>
<p>Mérédith Le Dez, <i>Jardin d’hiver</i></p>
<blockquote>
Long novembre étendu sur nos terres d’asile : soleil en feu, azulejo du ciel, splendeur des pâtures au-delà du verger.<br />
Sécheresse d’automne ne s’inclina jamais si tard...<br />
<i><a href="https://poeme.a-lire.fr/2008/12/jardin-dhiver-meredith-le-dez.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>L’ancien :</h3>
<p>Jules Supervielle, <i>Les amis inconnus</i></p>
<blockquote>
Il vous naît un poisson qui se met à tourner<br />
Tout de suite au plus noir d’une lampe profonde,<br />
Il vous naît une étoile au-dessus de la tête,<br />
Elle voudrait chanter mais ne peut faire mieux<br />
Que ses sœurs de la nuit les étoiles muettes.<br />
<i><a href="http://francais.agonia.net/index.php/poetry/94171/Les_amis_inconnus" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>
<h3>La trouvaille :</h3>
<p>Adolphe Retté, <i>Sillage</i></p>
<blockquote>
Mes barques s’en vont, s’en vont sur la mer ―<br />
Ô Notre-Dame de désespérances,<br />
mère en sanglots, et l’âpre joie d’avoir tari tes maigres seins !<br />
dresse-toi, dresse-toi sur les flots assassins <br />
<i><a href="https://poeme.a-lire.fr/1989/12/sillage-iv-adolphe-rette.html" target="_blank">lire la suite du poème...</a></i>
</blockquote>Rédaction Analyses.comhttp://www.blogger.com/profile/05554309555333349978noreply@blogger.com