D’abîme en abîme je suis descendu jusqu’aux plus reculées régions de l’être et j’ai perçu, derrière la paroi des apparences et de mes hallucinations, le souffle rauque d’une sorte de bête inexistante,
Le prisme du canal parachevé de morts insensiblement dresse les fûts abattus de part et d’autre de l’allée liquide. Loin en aval il coule un vent blafard coupant,