Une ombre épaisse comme la nuit
couvre le soleil
La joie est-elle fumée ?
La vie est-elle de poursuivre le vent ?
Le fleuve abreuve
le sommet des nuages
La lumière grise de la lune
enténèbre la tanière des méchants
Pourtant je ne désire pas l’or
ni le séjour des morts
mais la rosée et le vent
les brèches de lumière
Un petit nuage bleu
est ma consolation
Je pars vers moi
Pierre-Jean Blazy