Long novembre étendu sur nos terres d’asile : soleil en feu, azulejo du ciel, splendeur des pâtures au-delà du verger.
Sécheresse d’automne ne s’inclina jamais si tard...
L’ombre de décembre vient, sans la cendre coutumière de la saison. Sous un ciel de traîne aux grises promesses brûlent les deux merveilleux chênes du hameau voisin.
La rousseur est poignante.
Tant de feuilles en poignées de cris morts pour lui faire écho.
Mérédith Le Dez, Les Eaux noires, éditions Folle Avoine, 2008