LE POÈME DE LA QUINZAINE Tous les 15 du mois, une sélection de grands poèmes pour (re)découvrir la poésie de langue française
Il y a trop Il y a ces arbres monstrueux Qui m’observent la nuit De leurs yeux grands ouverts
Je marchais sur le sable des rues Quand le trottoir a pris chair et s’est mu.
Les couleurs de la nuit sont celles des néons froids Trois heures ‒ la lumière est vieille Tombe aux paupières des choses.