LE POÈME DE LA QUINZAINE Tous les 15 du mois, une sélection de grands poèmes pour (re)découvrir la poésie de langue française
Après des mois d’éther ardent dont le bleu brûle la peau du jour, la terre à sec halète, l’herbe brune crie vers l’averse autour des roses aux joues grises et ridées, pendant qu’un lambeau de brise essuie furtivement le figuier en sueur.
La vie est tellement plus vaste que la mort et nous rions, accrochés aux branches
Pas de mots la tendresse du vent le respir d’une essence l’accueil de son épaule…
I
Inextricable lacis de couloirs pareils aux veines Où circule le sang sombre du taureau, escaliers