Le poème de la quinzaine / début novembre 2018

Le moderne :

André Laude, Nous n’habitons nulle part

Nous n’habitons nulle part nous ne brisons de nos mains
rouges de ressentiment que des squelettes de vent
nous tournoyons dans un désert d’images diffusées par les
invisibles ingénieurs du monde de la séparation permanente
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L’ancien :

Anna de Noailles, Astres qui regardez

Astres qui regardez les mondes où nous sommes,
Pure armée au repos dans la hauteur des cieux,
Campement éternel, léger, silencieux,
Que pensez-vous de voir s’anéantir les hommes ?
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La trouvaille :

Daniel Bernard, La fiancée

Toi qui troubles la paix des nonchalantes eaux,
La paix des eaux d’argent, la paix des eaux glacées ;
Toi dont la barque joue avec les gais ruisseaux
Dans le frémissement des rames balancées
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Le poème de la quinzaine / octobre 2018

Le moderne :

Jean-Pierre Siméon, Nous ne vieillirons pas

Nous ne vieillirons pas
mon ami
je le jure
si nous faisons du temps
le jardin de nos rives
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L’ancien :

Joachim du Bellay, Si nostre vie est moins qu’une journée...

Si nostre vie est moins qu’une journée
En l’eternel, si l’an qui faict le tour
Chasse nos jours sans espoir de retour,
Si périssable est toute chose née
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La trouvaille :

Louise de Vilmorin, Le faux dormeur

Bouquets épanouis aux revers des vainqueurs
Feuillages de minuit, fleurs de l’heure dernière
Blanchissez, pâlissez et tombez en prière
L’enfant de mes soucis, mon petit Roi de cœur,
Dort en tenant au poing le hochet de ma peur.
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