Le poème de la quinzaine / fin novembre 2017

Le moderne :

Claude Esteban, Les ronces m’ont déchiré

Les ronces m’ont déchiré, le gel
a crevassé mon âme
et j’ai dit que cette lande était maudite,
mauvaise et sans espoir
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L’ancien :

Pierre Corneille, Que la vérité parle au dedans du cœur sans aucun bruit de paroles

Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ;
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route
Et les jours et les nuits.
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La trouvaille :

Delphine de Girardin, Désespoir

Déjà mon cœur me quitte, et la mort me réclame,
Et je ne la crains pas : pourquoi me secourir ?
Vers le Ciel qui l’attend laisse voler mon âme.
Oh ! ma sœur, laisse-moi mourir !
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Le poème de la quinzaine / début novembre 2017

Le moderne :

Marcelin Pleynet, Provisoires amants de nègres

Ici les rivières n’ont plus de nom – Le pays cherche encore sa lumière – Nous sommes sans nouvelles de nos ancêtres
Nous nous sommes arrêtés ici – Sans nous connaître nous nous rassemblons – nous échangeons nos souvenirs de guerre – nos plaies ne sont pas les mêmes elles se cicatrisent – nous ne sommes pas seuls
Nous sommes dans un pays gelé
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L’ancien :

Pierre de Marbeuf, La mer et l’amour

Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage,
Et la mer est amère et l’amour est amer,
L’on s’abîme en amour aussi bien qu’en la mer,
Car la mer et l’amour ne sont point sans orage.
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La trouvaille :

Lucie Delarue-Mardrus, Ainsi soit-il

Je souris maintenant à mon rêve exaucé,
À cette destinée imprévue et fatale
Qui ramène de loin vers la côte natale
Mon cœur qui s’y était, malgré tout, fiancé.
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