L’ode à la nuit féconde (Pierre de Rozières)

« ... Quand la douleur chanta et que fructifia son Amour... »


Voici la fin du jour au murmure d’abeille,
Aux chansons d’eau, de cloche et de mère qui veille.

Déjà l’ange du soir, dans la brume, introduit
Comme un gage d’amour l’astre au doigt de la nuit.

L’ode au silence (Pierre de Rozières)

« À l’heure du couchant, quand ils affirmèrent leur amour... »

[...]

Avant que d’être au bas des abruptes collines,
Ils se sont arrêtés, indécis, plusieurs fois,
Car le souffle manquait aux creux de leurs poitrines,
                Non de fatigue, mais d’émois.

L’ode aux cigales (Pierre de Rozières)

« À la saison des foins, quand ils devinèrent leur Amour... »

[...]

Voici du soleil sur les prés. Les grillons crissent.
Ils sont cent... à ceux-ci, d’autres aussi s’unissent...
Du sol leur chanson sort, son tenace et perçant.
C’est ce concert, de dissonances agaçant,

Le jugement des juges (Robert Brasillach)

Ceux qu’on enferme dans le froid, sous les serrures solennelles,
Ceux qu’on a de bure vêtus, ceux qui s’accrochent aux barreaux,
Ceux qu’on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
Ceux qui partent les mains liées, refusés à l’aube nouvelle,