Il y a trop (Romain Richard)

Il y a trop
Il y a ces arbres monstrueux
Qui m’observent la nuit
De leurs yeux grands ouverts

Le trottoir (Romain Richard)

Je marchais sur le sable des rues
Quand le trottoir a pris chair et s’est mu.

Nocturnes (Romain Richard)

I

Les couleurs de la nuit sont celles des néons froids
Trois heures ‒ la lumière est vieille
Tombe aux paupières des choses.