Le poème de la quinzaine / fin août 2017

Le moderne :

Jean-Claude Renard, Femme de soleil blanc

Femme que la lumière et que la mer saluent
je salue dans ton corps le peuple de l’été,
je salue dans ton corps où la nuit m’a jeté
l’enfance qui commence et la lune qui mue.
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L’ancien :

René Guy Cadou, 30 mai 1932

Il n’y a plus que toi et moi dans la mansarde
Mon père
Les murs sont écroulés
La chair s’est écroulée
Des gravats de ciel bleu tombent de tous côtés
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La trouvaille :

Dominique Hippolyte, Laetitia, la noire

Avril est dans les champs. Mets ta robe d’indienne,
Ton collier de corail, ton « tignon » de madras
Et prends, ô Laetitia, la route quotidienne,
Car il me faut encor l’étreinte de tes bras.
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Le poème de la quinzaine / début août 2017

Le moderne :

Alexandre Nicolas, de quoi rêve-t-on quand tout s'efface ?

le sang gelait
autour de mon cœur,
j’étais trop vide
pour être aimé ce soir
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L’ancien :

Louise Labé, Je vis, je meurs

Je vis, je meurs : je me brûle et me noie.
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie
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La trouvaille :

Jean Carrère, Le Sermon sur la Montagne

Il montait. – Ses habits étaient pétris de neige,
Les hommes fascinés ne s’en approchaient pas ;
Mais les femmes frôlaient sa robe en gai cortège,
Et les petits enfants sautillaient sous ses pas.
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