Le poème de la quinzaine / fin février 2017

Le moderne :

Pierre Perrin, La haine en larmes

Ils regardent le monde avec des yeux d’Auschwitz. Ils hurlent à la paix, ils réclament justice. Aux terrasses bondées, leur jeunesse en chair folle explose. Il ne lui reste que la mort, pour vivre.
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L’ancien :

Paul Éluard, En vertu de l’amour

J’ai dénoué la chambre où je dors, où je rêve,
Dénoué la campagne et la ville où je passe,
Où je rêve éveillé, où le soleil se lève,
Où, dans mes yeux absents, la lumière s’amasse.
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La trouvaille :

Alphonse Beauregard, Le damné

Je voudrais que la nuit fût opaque et figée,
Définitive et sourde, une nuit d’hypogée ;
J’oserais approcher, soudainement hardi,
De la femme pour qui je suis un grain de sable
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Le poème de la quinzaine / début février 2017

Le moderne :

Jean-Philippe Salabreuil, Je suis là

Vous me croyez vivant
Je laisse mes yeux ouverts
Je regarde la nuit
Et je sais pour vous plaire
Y poster deux hiboux
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L’ancien :

Charles Leconte de Lisle, Midi

Midi, roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L’air flamboie et brûle sans haleine ;
La terre est assoupie en sa robe de feu.
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La trouvaille :

Émilie Arnal, Je vous aime

Seigneur, vous le savez aussi que je vous aime,
Moi, dont le faible cœur, par mille nœuds lié,
Vous a depuis longtemps trop souvent renié !
Je vous aime pourtant beaucoup plus que moi-même.
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