Le moderne :
Claude Cailleau, Retour au Port-Louis
Sur la digue le soir, des silhouettes tanguent comme autrefois dans mon souvenir. Le vent venu avec le flux lève l’odeur du goémon épaissi de ténèbres.
C’était dans les années soixante. Ils habitaient une petite maison blanche, tout au bout de la digue, face aux colères de l’hiver. Les soirs de tempête, les murs et les toits enveloppés d’embruns luisaient sinistrement ; et l’on aurait juré que, dans l’ombre fluide, la mer franchissait le rempart des maisons.
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L’ancien :
Louis Aragon, Elsa au miroir
C’était au beau milieu de notre tragédie
Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir
Ses patientes mains calmer un incendie
C’était au beau milieu de notre tragédie
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La trouvaille :
Lazare de Selve, Sur le passage du torrent de Cédron
Tandis que le torrent des passions mondaines
Emporte nos esprits dans la mer des malheurs,
Le Sauveur pour souffrir un torrent de douleurs
Traverse du torrent les ondes inhumaines.
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