On n’autopsie pas un poète (Gilbert Joncour)

À l’ami essentiel


Comme une odeur de mort qui vous colle à la peau, pour qui connaît Paris et les bords de la Seine. Pour qui connaît Paris, la balance à viscères, les tiroirs, les bocaux, la puanteur des jours.

Neige, neige... (Claude-Henri Rocquet)

Neige, neige ! cache les fugitifs !
Cette femme et son enfant sur l'âne
Et cet homme qui tient la bride et le bâton
Cherchant à voir dans la blancheur éblouissante

Dehors (Claude-Henri Rocquet)

Et la dernière lumière avant
La montagne sans accueil
Et son noir chaos de roches
Est cette lueur louche et rouge

Peut-on mourir ainsi (Jean Lavoué)

Peut-on mourir ainsi
au vif d’une naissance
au plus haut d’une fête
gravée depuis l’enfance

Ainsi tu me diras (Jean Lavoué)

Ainsi tu me diras
si j’ai veillé en vain
au plus fort de ton âme

Je te donne (Jean Lavoué)

Je te donne
ce que le n’ai pas

Crois-tu que nous pourrons (Jean Lavoué)

Crois-tu que nous pourrons
à nouveau faire ensemble
une œuvre qui se tienne

André Laude est vivant (Gilbert Joncour)

Variante une

Qu’ai-je étreint dans ma vie
sinon de vains nuages
J’ai su très tôt Seigneur
que tout était écrit

Tu dis… (Karel Logist)

Tu dis
Il a besoin d’être aimé et tu l’aimes
... Tu le sais dans tes os
tes glaires et tes glandes

Danses et chants pour Elisane (Charles Le Quintrec)

1

Belle comme les blés
Qu’on voit à travers branches
Elisane était nue