Puisqu’au fronton du Coeur j'avais gravé ton nom,
Que ton ongle effaça sans y croire toi-même,
Bâtis une cité riche de Parthénons
Pour y coucher l’amour que nia ton blasphème.
LE POÈME DE LA QUINZAINE
Tous les 15 du mois, une sélection de grands poèmes pour (re)découvrir la poésie de langue française
Vers d’airain pour celle qui ne vint plus (André Ibels)
Autres poèmes de l'auteur :
André Ibels
Vers d’airain pour Paul Adam (André Ibels)
Ô toi vers qui je tends mes amicales palmes,
Et le luth indompté d’une race qui sombre,
Écoule : j’ai jeté la Clef d’or dans l’eau calme,
Et j’ai suivi tes pas allégés de leurs ombres.
Autres poèmes de l'auteur :
André Ibels
Sonnet lunaire (Gabrielle Basset d’Auriac)
Ce n’est pas de douleur c’est d’amour
que je pleure.
André Suarès
Parmi les arbres tors et noirs aux branches nues,
La lune au halo clair écoutait dans la nuit
Doucement,
sur le sol calme des avenues,
Tinter des gouttes d’eau,
dans l’ombre, à petit bruit.
Autres poèmes de l'auteur :
Gabrielle Basset d’Auriac
Inscription à :
Articles (Atom)