Trains qui passent

Encor, Seigneur, encor une nuit d’insomnie ! —
— C’est en vain qu’à travers les carreaux froids, mes yeux
Peuvent voir palpiter la moisson infinie
               De vos étoiles, dans vos cieux.

Renaissance

Ah ! détresse du monde, horreur des Vérités,
Passions où le siècle incessamment se roule ! —
Ils vont, partout rués en ténébreuse foule,
Ces vivants, qui ne sont que des morts agités.

Maturité

Ô temps de la première et généreuse sève,
Où les yeux rayonnaient, où le pas sonnait fier !
Il me semble à présent que ce fut comme un rêve,
               Et que c’était hier,