Tu es belle
Qui fillette
Cherchais
partout à voir
Ton reflet ton visage
Tes cheveux
ton allure
Dans toutes les vitrines
Les portes les
fenêtres
Tu es belle
Qui fillette
N’y
croyais pas du tout
Parce qu’à la maison
Faire
l’intéressante
Ne se pardonnait pas
Il
fallait ne rien dire
Et surtout pas cela
Qui t’aurait
rendue fière
Tu es belle
Les yeux d’un homme
un jour
Dès le premier baiser
T’ont laissé
entrevoir
Ce que tu n’osais croire
Et chaque jour
encore
Ses yeux disent répètent
Tu es belle
Il est là devant toi
Depuis le premier jour
Ces
mots là dans les yeux
Aujourd’hui tu y crois
Sans
savoir que déjà
Ton visage est fané
Tu
es belle
Il y a bien longtemps
Que tu ne guettes plus
Ton écho dans la glace
Car les yeux de l’amour
Les mots de ces yeux-là
Gomment le temps qui passe
Et mieux que les miroirs
Longtemps te feront croire
Qu’il n’y a pas d’hiver
Pascale Toussaint, printemps 2020