Le moderne :
Antoine Maine, Une vie avec du ciel
C’est jour de famine
comme s’il n’y avait pas assez de ciel
comme si les oiseaux venaient à manquer d’ailes
Ses grandes mains sont vides
encore collantes du souvenir
Dans mon dos
l’avalanche remonte les versants
Source
L’ancien :
Anna de Noailles, De quoi t’ai-je frustré ?
De quoi t’ai-je, en ce jour, frustré, cœur endormi ?
Du vivre, du souffrir, des regrets, de l’espoir ?
Du sourd discernement d’être enclos à demi
Dans la brume insoluble et croissante du soir ?
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La trouvaille :
Sébastien-Charles Leconte, Les ténèbres suprêmes
Sur quelles mers, sous quels caps de l’infini sombre,
La flotte des soleils, aux pavois bardés d’or,
Éteindra-t-elle enfin ses feux, sanglants encor
Des suprêmes combats livrés aux Dieux de l’ombre ?
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