Le moderne :
Claude-Henri Rocquet, Tristan
À la dernière année, au dernier pas de la tour, sur la terrasse la plus haute, dans le berceau du vertige, à la hauteur des nuages, à la hauteur des plus hautains oiseaux, à la cime glacée du vent, quand il est parvenu, barbe blanche et visage maigre, il n’a plus de regard.
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L’ancien :
Saint-John Perse, Chant pour un équinoxe
L’autre soir, il tonnait, et sur la terre aux tombes j’écoutais retentir
cette réponse à l’homme, qui fut brève, et ne fut que fracas.
Amie, l’averse du ciel fut avec nous, la nuit de Dieu fut notre intempérie,
et l’amour, en tous lieux, remontait vers ses sources.
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La trouvaille :
Christofle de Beaujeu, Ô belle Nuit
Ô belle Nuit, tu es évanouie,
Où sont logés tes chevaux furieux
Qui brunissaient d’une haleine obscurcie
Les monts, les vaux, les plaines et les cieux ?
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