Le moderne :
Claude-Henri Rocquet, L’étoile des rois
L’un suit l’étoile comme une lanterne
Buvant des yeux la flamme et le mystère
L’autre penché sur le miroir des eaux
Va son chemin de fontaine en fontaine
Toi comme en songe et les yeux clos tu vois
Luire au miroir de ta nuit personnelle
L’étoile angélique et gardienne
L’auberge des vagues, 1886
L’ancien :
Anna de Noailles, De quoi t’ai-je frustré...
De quoi t’ai-je, en ce jour, frustré, cœur endormi ?
Du vivre, du souffrir, des regrets, de l’espoir ?
Du sourd discernement d’être enclos à demi
Dans la brume insoluble et croissante du soir ?
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La trouvaille :
Francis Jammes, L’âne était petit
L’âne était petit et plein de pluie et tirait
la charrette qui avait passé la forêt.
La femme, sa petite fille, et le pauvre âne
faisaient leur devoir doux, puisque dans le village
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