Bienheureux l’alcoolique il a Dieu en lui
Il ignore toujours il ne sait pas encore
Que se lèvent pour lui les plus belles aurores
Et ces soleils nouveaux et l’étoile qui luit
Très loin de lui déjà les pluies et puis les bruines
Les chagrins les remords les pleurs et le malheur
Même s’il rentre saoul déjà s’entredevinent
Au lointain horizon les divines lueurs
Qui feront de sa vie une offrande à Jésus
Parmi l’encens dansant tout autour de Marie
Elle qui le savait et qui l’a toujours su
Qu’un pécheur repenti vaut tout autant ou plus
Qu’un juste ou un chrétien Elle l’abrite aussi
Sous son royal manteau parvis du Paradis
Jean-Claude Demay, 3 avril 2006