Ma sœur ô mon amie je ne te connais pas
Du fond du cœur pourtant je comprends ton alcool
Moi aussi j’ai suivi ton chemin pas à pas
Et je me suis plongé dans la jouissance folle
Que procurent la brume et tous les maëlstroms
De la bière et du vin délicieux nectars
Où l’on se sent enfin redevenir un homme
Et comme toi les nuits j’ai bu jusqu’à très tard
Se dressèrent alors les aubes de douleur
Aurores de souffrance et des atroces rêves
Un jour j’ai arrêté ce parcours de malheur
Ô mon amie ma sœur j’assécherai tes pleurs
Tout comme moi bientôt tu connaîtras les grèves
Et les plages d’amour où les soleils se lèvent
Jean-Claude Demay, avril 2006