Quand vous verrez la mort peser sur vos épaules
Quand vous ne verrez plus la clarté des lumières
Quand vous ne verrez plus que vos pleurs à travers
Et que vous ne verrez que la nuit sur les pôles
Quand le sang coulera de votre cœur soudain
Quand vous vous sentirez tout seul dans l’agonie
Qu’abandonné de tous vous perdrez votre vie
Pleurant abondamment entre vos pauvres mains
Alors et seulement alors vous comprendrez
Que jamais non jamais il n’y a eu d’amour
Pas plus en vous que dans les autres alentour
Que vous n’avez jamais aimé été aimé
Que l’existence n’est qu’un de ces vilains tours
Qu’il nous faut tous jouer avec de faux atours
Jean-Claude Demay, 29 décembre 2010