Où sont les autres fusillés
les
autres morts
leurs objets enterrés avec les petit vent
de l’aube
avec les lettres d’amour
et la
lamentation des lointains souvenirs ?
Mon matin à portée de la main
j’y
dépose mes jours recouverts d’exil
Et dans ce miroir où il pleut en tornade
je fouille mon corps
et la vieillesse remonte
couverte
par le silence du drap
Salah Al Hamdani, Bagdad mon amour, Le temps des Cerises, 2014