Le poème de la quinzaine / début juillet 2015

Le moderne :

Yves Namur, Laisse-moi te parler

Laisse-moi te parler
Comme on parle à un chien battu ou à un frère,
Laisse-moi te parler
D’un temps que je n’ai pas vraiment connu,
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L’ancien :

Paul-Jean Toulet, Dans le lit…

Dans le lit vaste et dévasté
J’ouvre les yeux près d’elle ;
Je l’effleure : un songe infidèle
L’embrasse à mon côté.
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La trouvaille :

Émile Nelligan, Sérénade triste

Comme des larmes d’or qui de mon cœur s’égouttent,
Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes.
Vous tombez au jardin de rêve où je m’en vais,
Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais.
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