Le poème de la quinzaine / fin juillet 2015

Le moderne :

Alain Borne, Mes lèvres ne peuvent plus s’ouvrir

Mes lèvres ne peuvent plus s’ouvrir
que pour dire ton nom
baiser ta bouche
te devenir en te cherchant.
lire la suite du poème...

L’ancien :

Paul Valéry, Été

Été, roche d’air pur, et toi, ardente ruche,
Ô mer ! Éparpillée en mille mouches sur
Les touffes d’une chair fraîche comme une cruche,
Et jusque dans la bouche où bourdonne l’azur
lire la suite du poème...

La trouvaille :

Henri Cazalis, Remembrance

Et il fut donc un temps, où nous nous aimions tous les deux, où je respirais la fleur de tes lèvres, — un temps où nous n’aurions pu croire que ce temps-là dût finir !
Notre amour était un merveilleux monde, un monde au delà des mondes
lire la suite du poème...