Le poème de la quinzaine / début juillet 2016

Le moderne :

Claude Cailleau, Petites proses 2

Tu parlais dans le soir, à l’heure où les cheminées veillent sur les bûches écroulées dans les cendres de la journée, le verre en main, la voix haute. Tu parlais pour un monde d’absents. Tous des ombres. Tous disparus.
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L’ancien :

Marc-Antoine de Saint-Amant, Plainte sur la mort de Sylvie

Ruisseau qui cours après toi-même
Et qui te fuis toi-même aussi,
Arrête un peu ton onde ici
Pour écouter mon deuil extrême.
Puis, quand tu l’auras su, va-t’en dire à la mer
Qu’elle n’a rien de plus amer.
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La trouvaille :

Nérée Beauchemin, La Glaneuse

Debout, le buste droit, la poitrine gonflée
Du souffle que dilate et rythme le travail,
Elle attend, tout de toile et de laine habillée,
Le départ pour les champs des gens et du bétail.
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